Mort pour son peuple

Par FERREIRA Firmino Le 29-09-2010

Prédication du dimanche 5 septembre 2010 par Firmino Ferreira

S’il fallait écrire une épitaphe sur le tombeau de Jésus, je pense pour ma part que la formule la plus approprié eût été « Mort pour son peuple ».
Mort pour son peuple, parce qu’il  s’agit d’un sacrifice. Non seulement il s’est sacrifié mais il a été sacrifié, sacrifié dans l’intérêt de son peuple.
Ce thème du sacrifice de Jésus est plus qu’important, c’est le fondement même de la foi chrétienne. Si on m’enlève le sacrifice de Jésus, je n’ai plus rien. Ma foi se vide de sa substance, ma foi meurt.
C’est pourquoi je veux ce matin m’arrêter un instant sur le sacrifice de Jésus ou plus précisément sur le caractère sacrificiel de la mort de Jésus.
Pas plus tard que lundi dernier, nous avons évoqué en conseil d’église ces quelques voix qui s’élèvent y compris parmi les chrétiens pour mettre en doute le caractère sacrificiel de la mort de Jésus. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait retenir ce thème pour le message de ce matin.
La question qui est posée est :: Est-ce réellement un sacrifice, ne s’agirait-il pas plutôt d’un accident, d’un concours de circonstances , voire d’un suicide ?

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